Psy

Lexique

Hypnose : Etat modifié de la conscience, distinct du sommeil. L'hypnose est aujourd'hui un des outils du psychothérapeute. Les indications sont très larges et concernent une très large gamme des problématiques humaines, psychologiques et somatiques : angoisses, troubles névrotiques, arrêt du tabac, perte de poids, insomnie, phobies, allergies, traumatismes, deuils, timidité, etc. Mais aussi, il est possible de l’utiliser comme anesthésie hypnotique. L’hypnose est contre-indiquée en cas de troubles psychotiques et de paranoïa.

Thérapies cognitives et comportementales : regroupent un ensemble de traitements des troubles psychiatriques qui partagent une approche selon laquelle la thérapeutique doit être basée sur les connaissances issues de la psychologie scientifique. Elle doit obéir à des protocoles relativement standardisés. Les TCC ont pour particularité de s'attaquer aux difficultés du patient dans l’immédiateté par des exercices pratiques centrés sur les symptômes observables. La standardisation de la pratique des TCC a contribué à la reconnaissance de leur efficacité par leur caractère reproductible qui est une des exigences de la démarche scientifique. Elles sont particulièrement indiquées pour les troubles anxieux.

Relaxation : Technique de soutien qui vise à produire un état de détente musculaire plus ou moins volontaire, cherchant ainsi à réduire la tension, l’anxiété, le déséquilibre émotionnel, en permettant une reconnaissance du corps et une prise de conscience de ses différentes parties et de leur solidarité.

Sigmund Freud : Sigmund Freud est né  le 6 mai 1856 à Freiberg et mort le 23 septembre 1939 à Londres.  Médecin neurologue, il fut le fondateur de la psychanalyse.

Freud regroupa une génération de psychothérapeutes qui, peu à peu, ont élaboré la psychanalyse, d'abord en Autriche, en Suisse, à Berlin, puis à Paris, Londres et aux États-Unis. En dépit des scissions internes et des critiques émanant de certains psychiatres, notamment, et malgré les années de guerre, la psychanalyse s'installa comme une nouvelle discipline des sciences humaines dès 1920.

Mélanie Klein : Psychanalyste britannique, Mélanie Klein-Reizes est née à Vienne le 30 mars 1882 et morte à Londres le 20 septembre 1960. L’importance de son travail à résidé dans la création d’une nouvelle méthode d’analyse des enfants. Sa technique consistait à analyser un enfant  par le biais d’observations extrêmement exhaustives et fines exigeant une interprétation aussi rigoureuse que l’analyse d’un adulte. Elle est considérée comme une théoricienne à part entière.

Jacques Lacan : Psychiatre et psychanalyste français est né le 13 avril 1901 à Paris et mort le 9 septembre 1981 à Neuilly.

Il a souffert de ce qu’aucun n’ait réellement compris son entreprise. Sa tentative exemplaire, qui traverse son œuvre, a été de trouver un fondement théorique à la parole de l’analysant qui institue un transfert et constitue l’Autre comme l’analyste. Projet faustien, certes, que celui de fonder la parole sur autre chose qu’elle-même, mais qui témoigne d’une exceptionnelle passion pour l’analyse. Le mot de Claudel pour Rimbaud lui convient bien : «  il fut un passant considérable ».

Associations libres : Méthode psychanalytique selon laquelle l’analysant doit exprimer tout ce lui passe par la tête, sans rien rejeter. C’est le lien spontané entre les pensées qui révèle  les éléments inconscients.

Échec scolaire : La notion d'échec scolaire est relativement récente. On parle de non-aboutissement du projet scolaire d'un élève. Ce projet étant défini préalablement par la société ou encore par la cellule familiale. De ce fait, lors d'un échec scolaire la famille et l'élève  le ressentent comme un échec personnel, ce qui en autre peut bloquer et diminuer la confiance en soi, ajouté au stress et à la panique de la famille. Le fait que l'échec scolaire soit vécu comme un échec personnel autant  pour l'élève que la famille est tout à fait logique. En effet, dans la société actuelle, le travail donc l'école est une valeur primordiale, puisque c'est de cette source que tout individu obtient toutes ses connaissances et tous ses savoirs. L'échec scolaire regroupe trois grands types de problèmes: des difficultés d'adaptation à la structure scolaire, des difficultés d'apprentissage et des perturbations du cursus scolaire.

La situation d’échec est un message que l’enfant veut faire passer, une façon de se rebeller contre le système éducatif ou encore envers la cellule familiale. On parle aussi de conflit interne, en effet certains enfants souffrant de leurs échecs, les traduisent à travers certaines conduites. Par ailleurs l'échec scolaire découle souvent de l'ennui et de l'incompréhension. En effet l’ennui entraînant l’inattention, l’inattention l’échec et l’échec provoque chez le sujet une perte de confiance en ses capacités. Ce  cercle vicieux  entraîne ainsi le dégoût de l’école et peut aller jusqu’à la déscolarisation complète de l’élève.

Harcèlement scolaire : Il est caractérisé par l'usage répété de violences physiques, ainsi que de moqueries et autres humiliations. A l’heure actuelle ce phénomène tend à s’amplifier en raison du développement des technologies de la communication.  Le « cyber-harcèlement », ne s’arrête donc plus aux murs de l’école. Ce phénomène est lourd de conséquences et l’on remarque les symptômes et problématiques suivants :

-         Absentéisme, déscolarisation

-         Désocialisation, anxiété, dépression

-         Somatisation (maux de tête, de ventre, maladies)

-         Idées suicidaires, passage à l’acte, suicide

De plus, le harcèlement scolaire peut avoir des conséquences importantes sur le développement psychologique et social de l'enfant et de l'adolescent : sentiment de honte, perte d'estime de soi, difficulté à aller vers les autres avec le développement de conduites d'évitement. Ces conséquences pouvant perdurer à l’âge adulte.

Énurésie : Emission d'urine inconsciente et involontaire survenant de façon répétée au lit ou dans les vêtements. L'énurésie survient en l'absence d'atteinte du tractus urinaire (appareil urinaire), le plus souvent la nuit, chez les enfants de plus de 5 ans. On parle plus précisément  d’énurésie quand l’incontinence urinaire a lieu au moins 2 fois par semaine et qu'elle entraîne une souffrance notable avec une altération du fonctionnement social, scolaire ainsi que familial.

On distingue classiquement :

- L'énurésie primaire : quand l'enfant n'a jamais été propre.

- L'énurésie secondaire qui survient après que l'enfant ait été propre pendant au moins 6 mois.

Après avoir éliminé une cause organique (atteinte de l'appareil urinaire), il semble que la méthode la plus efficace soit une prise en charge psychoaffective de l'enfant et une recherche la plus précise possible de la cause de l'énurésie.

Dans la grande majorité des cas, la simple prise en charge psychologique de l'enfant suffit à solutionner le problème en quelques semaines de patience et d'attention.

Encoprésie : Défécation involontaire chez un enfant de plus de 3 ans, de sexe masculin le plus souvent. On pose le diagnostic d’encoprésie lorsque que ce comportement survient au moins une fois par mois pendant au moins trois mois. Dans les cas plus sévères, il peut se produire quotidiennement.L’encoprésie peut être d’origine physiologique et/ou psychologique, dans ce  dernier cas il se réfère souvent au mode de relation de l'enfant avec ses parents,  vis-à-vis desquels le refus de la selle peut être une première manifestation d'opposition. Il s’avère alors important de mettre rapidement en place un accompagnement thérapeutique  familial. Car l’encoprésie, une fois constituée, suscite un rejet massif de l'entourage mais aussi de l'école, pouvant aggraver le repli sur lui-même de l'enfant encoprétique. Le garçon d'âge scolaire devient souvent la risée de ses camarades de classe.

De ce fait, ce trouble entraîne très souvent une baisse de l'estime de soi avec un sentiment de honte et de culpabilité qui peut se compliquer de dépression.

Phobie : Peur intense éprouvée à l’égard d’objets ou de situations ne présentant aucun danger réel. Cette peur entraine des conduites d’évitement de la situation qui la suscite. La présence de certaines personnes ou certaines actions peuvent représenter une protection contre la phobie.

La phobie survient les plus souvent chez un enfant de quatre, cinq ans, elle peut prendre des formes très diverses :

-         Des animaux

-         Des objets : voitures, aspirateurs, valises…

-         Des situations : le noir, les couloirs, les escaliers…

-         Des éléments naturels : la pluie, l’orage, la lune, le soleil…

-         Des personnes : barbus, militaires….

Toutes ces phobies peuvent être passagères chez l’enfant et ne présenter aucun caractère pathologique. Les phobies sont préoccupantes quand elles s’accompagnent d’autres troubles (changement d’humeur, régression, agressivité) pouvant faire craindre une évolution pathologique.

Les phobies de l’enfant ne nécessitent pas toujours la mise en place d’un traitement. Si les symptômes persistent pendant plus d’un mois, une psychothérapie brève ou des consultations à la demande peuvent être proposées.

La phobie scolaire : Il s’agit d’une crainte spécifique de la situation scolaire alors que l’enfant est en capacité de supporter le principe de séparation. Le plus souvent, l’enfant manifeste ses craintes particulièrement lorsqu’il se trouve entouré d’autres enfants, dans la cour de récréation par exemple. Il n’établit aucun contact avec ses camarades et se plaint injustement d’agressions.

Parfois, c’est la classe elle-même qui suscite les craintes phobiques, et il est possible dans certains cas de déceler que c’est la relation avec l’enseignement, ou une forme particulière d’apprentissage qui est en cause.

Pour certains enfants, on constate qu’il s’agit de craintes qui s’accompagnent d’un sentiment d’incapacité ou d’échec. Du fait d’une inhibition de causes diverses, l’enfant ne peut être attentif  et ne comprend pas ce qui lui est demandé, craignant les reproches et les punitions.

Le traitement de cette phobie consiste à évaluer les capacités psychométriques de l’enfant aux travers de tests projectifs afin de rechercher l’origine  des inhibitions scolaires.

Conduites addictives : Depuis une vingtaine d’années, l’addiction apparait souvent au cours de l’adolescence. Cette évolution résulte de facteurs économiques, politiques, culturels et psychologiques. Le caractère illicite d’une consommation offre une occasion d’appartenir à des groupes en opposition avec le monde des adultes, qui font les lois. Et, par ailleurs, les effets psychotropes des drogues offrent à l’adolescent une échappatoire à des difficultés.  Il existe une sorte d’adéquation entre la dépendance qu’entrainent la drogue et la problématique spécifique de l’adolescent.

            L’addiction est caractérisée par une compulsion à s’engager dans des comportements qui ont des effets dangereux et par l’envahissement obsédant qui accompagne cette conduite. Cette situation entraine :

-         L’accoutumance, le désir violent de renouveler l’acte addictif

-         La tolérance, qui conduit à augmenter les quantités prises

-         L’assuétude, où la suppression de la drogue entraine des effets très pénibles paraissant dangereux.

Le traitement des addictions est une tâche multiple qui requiert le travail d’une équipe pluridisciplinaire. Il faut proposer différentes structures à l’adolescent (consultation médicale, foyer, club…) afin qu’il parvienne à comprendre le noyau de son mal-être et le besoin qu’il éprouve à consommer une substance. Il est primordial d’établir du lien avec l’adolescent  car les résistances sont considérables chez l’ado qui se défend contre toute situation lui rappelant une dépendance parentale, souhaitant affirmer dans sa toute-puissance qu’il n’a pas besoin d’aide.

            La psychothérapie analytique est donc rarement possible dans les premiers mois de traitement, mais elle demeure le meilleur instrument d’une évolution favorable à long terme. L’accord de la famille est nécessaire pour mener à bien cette approche, mais il est indispensable de bien séparer le travail thérapeutique destiné à l’adolescent de l’aide apportée à la famille elle-même.

Troubles obsessionnels compulsifs : Trouble anxieux caractérisé par des obsessions et/ou des compulsions. Ce problème psychologique est également connu sous le nom de psychonévrose obsessionnelle.

L’estime de soi : Composante essentielle de l’identité : elle est le reflet de la place et des rôles que s’attribue l’individu dans les interactions sociales.

Empathie : L’empathie décrit une attitude d’écoute attentive, respectueuse et détachée de quelque jugement que ce soit. Cette posture exprime les efforts déployés pour essayer comprendre le raisonnement de son interlocuteur. L’empathie consiste à observer la nature et l’intensité des émotions qui accompagnent le contenu du discours. Pour ce faire, il convient de mettre sous silence ses propres représentations, croyances et valeurs.

Héroïne : A été synthétisée en 1874 à partir de la morphine et mise sur le marché des médicaments en 1898, comme antitussif et traitement de la tuberculose. C’est un anesthésique et un analgésique qui annule ou diminue la plupart des sensations douloureuses. Lors des premières prises, elle entraine souvent des nausées ou des vomissements, qui s’estompent avec l’expérience. Son effet antitussif est lié à une action de dépression respiratoire, cause de la mort dans les surdoses d’héroïne. Elle entraine également constipation, diarrhée, crampes d’estomac, anorexie, douleurs musculaires, osseuses, viscérales, rhinorrhée, frissons, sueurs, tremblements…

L’héroïne est l’une des substances à laquelle on devient le plus rapidement dépendant physiquement et psychologiquement. C’est un produit d’action brève, et le sevrage est intense, durant seulement quelques jours.

L’héroine isole le sujet et le replie sur lui-même. C’est rarement une drogue de « contact » et de  « lien ». C’est une drogue de fuite et d’évietement.

Anorexie mentale : Maladie mentale caractérisée par un désir pathologique de ne pas prendre de poids. En plus de la perte de poids excessive, l’anorexie mentale est souvent accompagnée d’un arrêt des menstruations, de la perte du volume musculaire et d’une prédisposition aux infections.

Anorexie Boulimie : L’anorexie boulimie est une des formes d’anorexies touchant certaines jeunes femmes au moment de l’adolescence. Il s’agit d’un trouble alimentaire grave qui associe refus de s’alimenter (anorexie) et séquences d’hyper alimentation (boulimie). Cette maladie peut se traduire également par des actes de vomissements provoqués. L’anorexie boulimie trouve ses origines dans les souffrances massives des jeunes filles concernées. Les causes sont liées à la problématique psychologique de la personne (identité, place dans la famille, roman familial…) mais aussi dans les différentes pressions de société et d’environnement amical autour des diktats de la minceur.

Anxiété : Emotion proche de la peur, sans cause évidente, présente chez tout être humain. L’anxiété est un symptôme fréquent en cas de dépression, qui se manifeste aussi bien dans le corps (boule dans la gorge, gêne pour respirer…) que dans la tête (rumination, sensation de catastrophe imminente…).

Traumatisme : La violence de certains vécus (crimes, viols, violences…) oblige à faire face à l’impensable, met en branle les défenses et protections existantes jusque là. Cela provoque un état de sidération et entrave la capacité à raisonner. Les repères sécurisant et la manière de percevoir sa vie, son environnement, son entourage, ses désirs se trouvent alors intensément bousculés. Il convient de tenter de mettre des mots, avec un professionnel, sur ce qui est insupportable, de pouvoir le retraverser, y réintroduire de la pensée et du symbolisme, pour ensuite pouvoir progressivement dépasser ce traumatisme psychique.

Stress : Réponse biologique et psychologique d’adaptation à une situation vécue comme une agression. Elle se compose en trois stades :

-          Réaction d’alarme où l’individu mobilise ses défenses.

-          Stade de résistance où la personne va s’adapter à l’agent stressant.

-          Stade de l’épuisement lorsque l’agent stressant perdure dans le temps.

Le mot stress, (du latin « stringere » : mettre en tension) décrit la réaction de l’organisme et du psychisme en réaction à un environnement pertubant ou une situation agressante. Face à une pression ressentie (examen, compétition, contrainte), ou un danger (physique ou psychique), le fonctionnement physiologique se modifie (tremblements, rougeur, pâleurs, accélération du rythme cardiaque). Cette adaptation corporelle sera, selon le contexte, soit stimulante, dynamisante ou, au contraire, bloquante et paralysante. Notons que ce terme peut être utilisé abusivement (par les médias et le grand public) pour décrire des phénomènes ou comportements complexes qui ne relèvent pas uniquement du simple stress.

Baby blues : Moment de doute et de fatigue passager, facilement surmontable, qui se manifeste chez la mère quelques jours après l’accouchement.  Cet épisode est à distinguer du syndrome dépressif post-partum.

Symptôme : Signes physiques, fonctionnels ou psychologiques provoqués par la maladie, perçus par le malade, dont l’étude sert à poser le diagnostic d’une maladie.

Rumination : Répétition irrépressible et anxieuse de la même préoccupation, méditation sur ses causes et conséquences possibles.

Hyperactivité : On nomme « hyperactivité » le fait d’éprouver des difficultés à rester en inaction de façon ponctuelle ou permanente. Cette expression traduit un niveau de tension intérieure élevée qui empêche le sujet de se poser, de prendre le temps de réfléchir, de s’écouter réellement. Il s’agit d’un symptôme psychologique à part entière dont les origines peuvent être diverses : tensions familiales importantes, difficultés à réaliser un deuil, héritages transgénérationnels, etc. A l’instar de l’anorexie, on peut également considérer que l’hyperactivité s’aggrave avec les valeurs de société actuelles : performance, productivité, interdiction de ne pas être en activité…

TAT : Test d’aperception thématique. Test projectif de la personnalité dans lequel on présente 20 images ambiguës et le sujet doit raconter une histoire reliée à chaque image.

Test de Rorschach : Test projectif de la personnalité dans lequel le sujet doit dire ce qu’il voit dans 10 taches d’encre. L’interprétation de ce test repose sur la théorie psychanalytique de la personnalité.

Test projectif : Type de test de personnalité dans lequel on présente des stimuli ambigüs au sujet et on lui demande de dire ce qu’il y voit ou ce à quoi ça lui fait penser. Selon les psychologues d’orientation psychanalytique, le sujet va forcément projeter sa personnalité dans ses réponses. Les deux tests projectifs les plus célèbres sont le test de Rorschach et le TAT.

Psychologue clinicienne dans le Val d'Oise

Je suis psychologue clinicienne, diplômée d’Etat de l’Université Paris VII, Denis Diderot et référencée à l’Agence Régionale de Santé au répertoire ADELI sous le n° : 959311226.

Je consulte en cabinet ainsi qu'au domicile des patients en situation de handicap.

                                          

Cabinet de Psychologie                                                                                                        

19 rue de Malleville                                                  

95880 Enghien les Bains                                        

 

Parents :

  Vous constatez que le comportement et l’humeur de votre enfant/ adolescent ont soudainement changé ?

Ses résultats scolaires ont baissé et ses professeurs vous ont alerté sur la présence de difficultés d’apprentissage et de concentration ?

  Vous le trouvez triste, il semble s’isoler ou vous fait part de problématiques relationnelles ?

 

  Vous éprouvez des difficultés d’ordre personnelles, relationnelles ou encore professionnelles ?

  Vous avez l’impression d’être dépassé, de ne plus pouvoir faire face à vos problèmes ?

  Vous vous sentez mal dans votre peau, stressé, déprimé ?

En somme, vous ne parvenez plus à vous épanouir.

  

En tant que psychologue clinicienne, je vous propose un accompagnement psychologique adapté à votre demande et à votre problématique, en vous offrant l’écoute et l’aide dont vous avez besoin.

Mes domaines d’intervention sont la psychopathologie des enfants, des adolescents, des familles et des femmes enceintes.


Je porte une attention toute particulière à la qualité de la relation thérapeutique, chaleureuse et bienveillante, il est important qu’un lien de confiance se crée entre nous et que vous vous sentiez entendu et compris.



Déroulement d’une consultation 

Lors du premier entretien, nous ferons connaissance. Vous m’expliquerez les raisons qui vous amènent à consulter ainsi que vos attentes et espérances. Je vous exposerai précisément mes méthodes de travail et les outils thérapeutiques que j’utiliserai en fonction de vos besoins. Je vous dirai, si je suis en mesure de vous aider et ce que je peux vous apporter.
Ensemble, nous déciderons de la fréquence des séances.
Une consultation psychologique dure en moyenne 45 minutes.

Je travaille dans le respect du code de déontologie des psychologues et du secret professionnel.

 

 

Le psychothérapeute
 
Le titre de psychothérapeute est réglementé depuis le 20 mai 2010, les seules personnes habilitées à faire usage de ce titre sont les suivantes :
 
  les titulaires d’un doctorat en médecine,
  les titulaires d’un master en psychologie,
  les titulaires d’un master en psychanalyse ayant suivi une formation complémentaire spéciale d’une année en psychopathologie agréée par le Ministère de la Santé ainsi qu’un stage clinique d’au moins 400h.

Les psychothérapeutes effectuent un travail de soutien auprès de leurs patients, les aidant ainsi à détecter et à cerner leurs souffrances psychiques. Pour ce faire, il peut par exemple avoir recours à l’hypnose, aux thérapies cognitives et comportementales, aux thérapies psycho-corporelles, à la relaxation ou encore à la psychanalyse.

Quelles sont les différences fondamentales entre chacun de ces Psy ?

 

Le psychologue clinicien

Le titre de psychologue est protégé par la loi du 25 juillet 1985. Il est uniquement délivré aux personnes titulaires d’un Master 2 de psychologie ou du diplôme de psychologue délivré par l’Ecole des psychologues praticiens. De plus, l’exercice de la profession est régi par un code de déontologie adopté le 25 mars 1966, protégeant ainsi le public et les psychologues des usurpateurs.
Le psychologue clinicien prend en charge les personnes souffrant de troubles psychologiques. La « clinique » signifie être « au chevet du patient » ce qui sous-tend l’idée que le psychologue clinicien est au plus près de son patient pour l’écouter, l’observer et établir un diagnostic afin d’adapter sa thérapeutique. Le psychologue clinicien est le spécialiste des techniques d’entretien. De plus, il utilise différents  bilans et tests psychologiques pour évaluer les capacités cognitives et intellectuelles de son patient ainsi que les différents aspects de sa personnalité afin de comprendre son fonctionnement psychique.
Le psychologue clinicien travaille très souvent en étroite collaboration avec le psychiatre.

 

Le psychiatre

Un psychiatre est un médecin spécialisé en psychiatrie. Il diagnostique et traite les maladies mentales en prescrivant des traitements médicamenteux. Il peut aussi utiliser divers courants  thérapeutiques tels que la psychanalyse ou la psychothérapie pour traiter ses patients.
La pédopsychiatrie désigne l’application de cette même pratique pour les enfants tandis que la psychogériatrie soigne les personnes âgées.
En France, le titre de psychiatre est protégé, de ce fait, tous les psychiatres doivent être membres de l’Ordre des médecins.

 

Le psychothérapeute

Le titre de psychothérapeute est réglementé depuis le 20 mai 2010, les seules personnes habilitées à faire usage de ce titre sont les suivantes :

  les titulaires d’un doctorat en médecine,

  les titulaires d’un master en psychologie,

  les titulaires d’un master en psychanalyse ayant suivi une formation complémentaire spéciale d’une année en psychopathologie agréée par le Ministère de la Santé ainsi qu’un stage clinique d’au moins 400h.

Les psychothérapeutes effectuent un travail de soutien auprès de leurs patients, les aidant ainsi à détecter et à cerner leurs souffrances psychiques. Pour ce faire, il peut par exemple avoir recours à l’hypnose, aux thérapies cognitives et comportementales, aux thérapies psycho-corporelles, à la relaxation ou encore à la psychanalyse.

 

Le psychanalyste

Il s’agit très souvent d’un psychologue ou d’un psychiatre ayant suivi une formation en psychanalyse. Ce professionnel doit avoir effectué une analyse et être formé à diriger des cures psychanalytiques. La pratique de cette discipline suppose la lecture approfondie des textes théorico-cliniques d’analystes fondamentaux tels que Sigmund Freud, Mélanie Klein ou encore Jacques Lacan, pour ne citer qu’eux. Le psychanalyste a pour mission d’écouter de manière neutre et bienveillante les associations libres de son patient afin d’interpréter les manifestations inconscientes révélées par le sujet.
Attention, la profession de psychanalyste n’est pas reconnu par l’Etat et il n’existe ni titre ni diplôme de psychanalyste.

Code de déontologie des psychologues - France


Actualisation du Code de déontologie des psychologues
de mars 1996.
Février 2012

 
Le respect de la personne dans sa dimension psychique est un droit inaliénable. Sa reconnaissance fonde l'action des psychologues.
 
PRÉAMBULE
 L'usage professionnel du titre de psychologue est défini par l'article 44 de la loi n°85-772 du 25 juillet 1985 complété par l'article 57 de la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 qui fait obligation aux psychologues de s'inscrire sur les listes ADELI.
 
Le présent Code de déontologie est destiné à servir de règle aux personnes titulaires du titre de psychologue, quels que soient leur mode et leur cadre d’exercice, y compris leurs activités d'enseignement et de recherche. Il engage aussi toutes les personnes, dont les enseignants-chercheurs en psychologie (16ème section du Conseil National des Universités), qui contribuent à la formation initiale et continue des psychologues. Le respect de ces règles protège le public des mésusages de la psychologie et l'utilisation de méthodes et techniques se réclamant abusivement de la psychologie. Les organisations professionnelles signataires du présent Code s’emploient à le faire connaître et à s'y référer. Elles apportent, dans cette perspective, soutien et assistance à leurs membres.
 
PRINCIPES GÉNÉRAUX
 La complexité des situations psychologiques s'oppose à l’application automatique de règles. Le respect des règles du présent Code de Déontologie repose sur une réflexion éthique et une capacité de discernement, dans l'observance des grands principes suivants :


Principe 1 : Respect des droits de la personne
Le psychologue réfère son exercice aux principes édictés par les législations nationale, européenne et internationale sur le respect des droits fondamentaux des personnes, et spécialement de leur dignité, de leur liberté et de leur protection. Il s'attache à respecter l'autonomie d'autrui et en particulier ses possibilités d'information, sa liberté de jugement et de décision. Il favorise l'accès direct et libre de toute personne au psychologue de son choix. Il n’intervient qu’avec le consentement libre et éclairé des personnes concernées. Il préserve la vie privée et l'intimité des personnes en garantissant le respect du secret professionnel. Il respecte le principe fondamental que nul n'est tenu de révéler quoi que ce soit sur lui-même.
 
Principe 2 : Compétence
Le psychologue tient sa compétence :
- de connaissances théoriques et méthodologiques acquises dans les conditions définies par la loi relative à l’usage professionnel du titre de psychologue; - de la réactualisation régulière de ses connaissances;
- de sa formation à discerner son implication personnelle dans la compréhension d’autrui. Chaque psychologue est garant de ses qualifications particulières. Il définit ses limites propres compte tenu de sa formation et de son expérience. Il est de sa responsabilité éthique de refuser toute intervention lorsqu'il sait ne pas avoir les compétences requises. Quel que soit le contexte de son intervention et les éventuelles pressions subies, il fait preuve de prudence, mesure, discernement et impartialité.
 
Principe 3 : Responsabilité et autonomie
Outre ses responsabilités civiles et pénales, le psychologue a une responsabilité professionnelle. Dans le cadre de sa compétence professionnelle, le psychologue décide et répond personnellement du choix et de l'application des méthodes et techniques qu'il conçoit et met en œuvre et des avis qu’il formule. Il peut remplir différentes missions et fonctions : il est de sa responsabilité de les distinguer et de les faire distinguer.
 
Principe 4 : Rigueur
Les modes d'intervention choisis par le psychologue doivent pouvoir faire l'objet d'une explicitation raisonnée et d’une argumentation contradictoire de leurs fondements théoriques et de leur construction. Le psychologue est conscient des nécessaires limites de son travail.
 
Principe 5 : Intégrité et probité
Le psychologue a pour obligation de ne pas exploiter une relation professionnelle à des fins personnelles, religieuses, sectaires, politiques, ou en vue de tout autre intérêt idéologique.
 
Principe 6 : Respect du but assigné
Les dispositifs méthodologiques mis en place par le psychologue répondent aux motifs de ses interventions, et à eux seulement. En construisant son intervention dans le respect du but assigné, le psychologue prend notamment en considération les utilisations qui pourraient en être faites par des tiers.
 
 

TITRE I - L'EXERCICE PROFESSIONNEL


 
CHAPITRE I
DÉFINITION DE LA PROFESSION
 
Article 1 : Le psychologue exerce différentes fonctions à titre libéral, salarié du secteur public, associatif ou privé. Lorsque les activités du psychologue sont exercées du fait de sa qualification, le psychologue fait état de son titre.
 Article 2 : La mission fondamentale du psychologue est de faire reconnaître et respecter la personne dans sa dimension psychique. Son activité porte sur les composantes psychologiques des individus considérés isolément ou collectivement et situés dans leur contexte.
 Article 3 : Ses interventions en situation individuelle, groupale ou institutionnelle relèvent d’une diversité de pratiques telles que l’accompagnement psychologique, le conseil, l’enseignement de la psychologie, l’évaluation, l’expertise, la formation, la psychothérapie, la recherche, le travail institutionnel. Ses méthodes sont diverses et adaptées à ses objectifs. Son principal outil est l’entretien.
 
CHAPITRE II
LES CONDITIONS DE L'EXERCICE DE LA PROFESSION

Article 4 : Qu'il travaille seul ou en équipe, le psychologue fait respecter la spécificité de sa démarche et de ses méthodes. Il respecte celles des autres professionnels.  
Article 5 : Le psychologue accepte les missions qu'il estime compatibles avec ses fonctions et ses compétences.
 Article 6 : Quand des demandes ne relèvent pas de sa compétence, il oriente les personnes vers les professionnels susceptibles de répondre aux questions ou aux situations qui lui ont été soumises.
 Article 7 : Les obligations concernant le respect du secret professionnel s’imposent quel que soit le cadre d’exercice.
 
Article 8 : Lorsque le psychologue participe à des réunions pluri professionnelles ayant pour objet l'examen de personnes ou de situations, il restreint les informations qu’il échange à celles qui sont nécessaires à la finalité professionnelle. Il s’efforce, en tenant compte du contexte, d’informer au préalable les personnes concernées de sa participation à ces réunions.
 Article 9 : Avant toute intervention, le psychologue s'assure du consentement libre et éclairé de ceux qui le consultent ou qui participent à une évaluation, une recherche ou une expertise. Il a donc l’obligation de les informer de façon claire et intelligible des objectifs, des modalités et des limites de son intervention, et des éventuels destinataires de ses conclusions.
 Article 10 : Le psychologue peut recevoir à leur demande, des mineurs ou des majeurs protégés par la loi en tenant compte de leur statut, de leur situation et des dispositions légales et réglementaires en vigueur.
 Article 11 : L’évaluation, l’observation ou le suivi au long cours auprès de mineurs ou de majeurs protégés proposés par le psychologue requièrent outre le consentement éclairé de la personne ou au moins son assentiment, le consentement des détenteurs de l'autorité parentale ou des représentants légaux.
 Article 12 : Lorsque l'intervention se déroule dans un cadre de contrainte ou lorsque les capacités de discernement de la personne sont altérées, le psychologue s’efforce de réunir les conditions d'une relation respectueuse de la dimension psychique du sujet.
 Article 13 : Les avis du psychologue peuvent concerner des dossiers ou des situations qui lui sont rapportées. Son évaluation ne peut cependant porter que sur des personnes ou des situations qu'il a pu examiner lui-même.
 Article 14 : Dans toutes les situations d'évaluation, quel que soit le demandeur, le psychologue informe les personnes concernées de leur droit à demander une contre évaluation.
 Article 15 : Le psychologue n'use pas de sa position à des fins personnelles, de prosélytisme ou d’aliénation économique, affective ou sexuelle d’autrui.
 Article 16 : Le psychologue présente ses conclusions de façon claire et compréhensible aux intéressés.
 Article 17 : Lorsque les conclusions du psychologue sont transmises à un tiers, elles répondent avec prudence à la question posée et ne comportent les éléments d’ordre psychologique qui les fondent que si nécessaire. La transmission à un tiers requiert l'assentiment de l'intéressé ou une information préalable de celui-ci.
 Article 18 : Le psychologue n’engage pas d’intervention ou de traitement impliquant des personnes auxquelles il est personnellement lié. Dans une situation de conflits d’intérêts, le psychologue a l'obligation de se récuser.
 Article 19 : Le psychologue ne peut se prévaloir de sa fonction pour cautionner un acte illégal et son titre ne le dispense pas des obligations de la loi commune. Dans le cas de situations susceptibles de porter atteinte à l'intégrité psychique ou physique de la personne qui le consulte ou à celle d'un tiers, le psychologue évalue avec discernement la conduite à tenir en tenant compte des dispositions légales en matière de secret professionnel et d'assistance à personne en péril. Le psychologue peut éclairer sa décision en prenant conseil auprès de collègues expérimentés.
 
Article 20 : Les documents émanant d'un psychologue sont datés, portent son nom, son numéro ADELI, l'identification de sa fonction, ses coordonnées professionnelles, l'objet de son écrit et sa signature. Seul le psychologue auteur de ces documents est habilité à les modifier, les signer ou les annuler. Il refuse que ses comptes rendus soient transmis sans son accord explicite et fait respecter la confidentialité de son courrier postal ou électronique.
 Article 21 : Le psychologue doit pouvoir disposer sur le lieu de son exercice professionnel d'une installation convenable, de locaux adéquats pour préserver la confidentialité, de moyens techniques suffisants en rapport avec la nature de ses actes professionnels et des personnes qui le consultent.
 Article 22 : Dans le cas où le psychologue est empêché ou prévoit d'interrompre son activité, il prend, avec l'accord des personnes concernées, les mesures appropriées pour que la continuité de son action professionnelle puisse être assurée.
 
CHAPITRE III
LES MODALITÉS TECHNIQUES DE L'EXERCICE PROFESSIONNEL

Article 23 : La pratique du psychologue ne se réduit pas aux méthodes et aux techniques employées. Elle est indissociable d'une appréciation critique et d’une mise en perspective théorique de ces techniques.
 Article 24 : Les techniques utilisées par le psychologue à des fins d’évaluation, de diagnostic, d’orientation ou de sélection, doivent avoir été scientifiquement validées et sont actualisées.
 Article 25 : Le psychologue est averti du caractère relatif de ses évaluations et interprétations. Il prend en compte les processus évolutifs de la personne. Il ne tire pas de conclusions réductrices ou définitives concernant les ressources psychologiques et psychosociales des individus ou des groupes.
 Article 26 : Le psychologue recueille, traite, classe, archive, conserve les informations et les données afférentes à son activité selon les dispositions légales et réglementaires en vigueur. Il en est de même pour les notes qu’il peut être amené à prendre au cours de sa pratique professionnelle. Lorsque ces données sont utilisées à des fins d’enseignement, de recherche, de publication ou de communication, elles sont impérativement traitées dans le respect absolu de l’anonymat.
 Article 27 : Le psychologue privilégie la rencontre effective sur toute autre forme de communication à distance et ce quelle que soit la technologie de communication employée. Le psychologue utilisant différents moyens télématiques (téléphone, ordinateur, messagerie instantanée, cybercaméra) et du fait de la nature virtuelle de la communication, explique la nature et les conditions de ses interventions, sa spécificité de psychologue et ses limites.
 
Article 28 : Le psychologue exerçant en libéral fixe librement ses honoraires, informe ses clients de leur montant dès le premier entretien et s'assure de leur accord.
 
CHAPITRE IV
LES DEVOIRS DU PSYCHOLOGUE ENVERS SES PAIRS

Article 29 : Le psychologue soutient ses pairs dans l’exercice de leur profession et dans l'application et la défense du présent Code. Il répond favorablement à leurs demandes de conseil et d'aide dans les situations difficiles, notamment en contribuant à la résolution des problèmes déontologiques.
 Article 30 : Le psychologue respecte les références théoriques et les pratiques de ses pairs pour autant qu'elles ne contreviennent pas aux principes généraux du présent Code. Ceci n'exclut pas la critique argumentée.
 Article 31 : Lorsque plusieurs psychologues interviennent dans un même lieu professionnel ou auprès de la même personne, ils se concertent pour préciser le cadre et l'articulation de leurs interventions.
 
CHAPITRE V
LE PSYCHOLOGUE ET LA DIFFUSION DE LA PSYCHOLOGIE
 
Article 32 : Le psychologue a une responsabilité dans la diffusion de la psychologie et de l’image de la profession auprès du public et des médias. Il fait une présentation de la psychologie, de ses applications et de son exercice en accord avec les règles déontologiques de la profession. Il use de son droit de rectification pour contribuer au sérieux des informations communiquées au public.
 Article 33 : Le psychologue fait preuve de discernement, dans sa présentation au public, des méthodes et techniques psychologiques qu'il utilise. Il informe le public des dangers potentiels de leur utilisation et instrumentalisation par des non psychologues. Il se montre vigilant quant aux conditions de sa participation à tout message diffusé publiquement.
 


TITRE II - LA FORMATION DES PSYCHOLOGUES


 
Article 34 : L'enseignement de la psychologie respecte les règles déontologiques du présent Code. En conséquence, les institutions de formation :
- diffusent le Code de Déontologie des Psychologues aux étudiants en psychologie dès le début de leurs études ;
- fournissent les références des textes législatifs et réglementaires en vigueur ;
- s'assurent que se développe la réflexion sur les questions éthiques et déontologiques liées aux différentes pratiques : enseignement, formation, pratique professionnelle, recherche.
 Article 35 : Le psychologue enseignant la psychologie ne participe qu’à des formations offrant des garanties scientifiques sur leurs finalités et leurs moyens.
 Article 36 : Les formateurs ne tiennent pas les étudiants pour des patients ou des clients. Ils ont pour seule mission de les former professionnellement, sans exercer sur eux une quelconque pression.
 Article 37 : L’enseignement présente les différents champs d'étude de la psychologie, ainsi que la pluralité des cadres théoriques, des méthodes et des pratiques, dans un souci de mise en perspective et de confrontation critique. Il bannit nécessairement l'endoctrinement et le sectarisme.
 Article 38 : L'enseignement de la psychologie fait une place aux disciplines qui contribuent à la connaissance de l’homme et au respect de ses droits, afin de préparer les étudiants à aborder les questions liées à leur futur exercice dans le respect des connaissances disponibles et des valeurs éthiques.  
Article 39 : Il est enseigné aux étudiants que les procédures psychologiques concernant l'évaluation des personnes et des groupes requièrent la plus grande rigueur scientifique et éthique dans le choix des outils, leur maniement - prudence, vérification - et leur utilisation - secret professionnel et confidentialité -. Les présentations de cas se font dans le respect de la liberté de consentir ou de refuser, de la dignité et de l'intégrité des personnes présentées.
 Article 40 : Les formateurs, tant universitaires que praticiens, veillent à ce que leurs pratiques, de même que les exigences universitaires - mémoires de recherche, stages, recrutement de participants, présentation de cas, jurys d'examens, etc. - soient conformes à la déontologie des psychologues. Les formateurs qui encadrent les stages, à l’Université et sur le terrain, veillent à ce que les stagiaires appliquent les dispositions du Code, notamment celles qui portent sur la confidentialité, le secret professionnel, le consentement éclairé. Les dispositions encadrant les stages et les modalités de la formation professionnelle (chartes, conventions) ne doivent pas contrevenir aux dispositions du présent Code.
 Article 41 : Le psychologue enseignant la psychologie n’accepte aucune rémunération de la part d'une personne qui a droit à ses services au titre de sa fonction. Il n'exige pas des étudiants leur participation à d’autres activités, payantes ou non, lorsque celles-ci ne font pas explicitement partie du programme de formation dans lequel sont engagés les étudiants.
 Article 42 : L’évaluation tient compte des règles de validation des connaissances acquises au cours de la formation initiale selon les modalités officielles. Elle porte sur les disciplines enseignées à l'Université, sur les capacités critiques et d’autoévaluation des candidats, et elle requiert la référence aux exigences éthiques et aux règles déontologiques des psychologues.
 
Article 43 : Les enseignements de psychologie destinés à la formation de professionnels non psychologues observent les mêmes règles déontologiques que celles énoncées aux articles 40, 41 et 42 du présent Code.
 

 

TITRE III - LA RECHERCHE EN PSYCHOLOGIE


 
Article 44 : La recherche en psychologie vise à acquérir des connaissances de portée générale et à contribuer si possible à l’amélioration de la condition humaine. Toutes les recherches ne sont pas possibles ni moralement acceptables. Le savoir psychologique n'est pas neutre. La recherche en psychologie implique le plus souvent la participation de sujets humains dont il faut respecter la liberté et l'autonomie, et éclairer le consentement. Le chercheur protège les données recueillies et n’oublie pas que ses conclusions comportent le risque d’être détournées de leur but.
 Article 45 : Le chercheur ne réalise une recherche qu’après avoir acquis une connaissance approfondie de la littérature scientifique existant à son sujet, formulé des hypothèses explicites et choisi une méthodologie permettant de les éprouver. Cette méthodologie doit être communicable et reproductible.
 Article 46 : Préalablement à toute recherche, le chercheur étudie, évalue les risques et les inconvénients prévisibles pour les personnes impliquées dans ou par la recherche. Les personnes doivent également savoir qu’elles gardent leur liberté de participer ou non et peuvent en faire usage à tout moment sans que cela puisse avoir sur elles quelque conséquence que ce soit. Les participants doivent exprimer leur accord explicite, autant que possible sous forme écrite.
 Article 47 : Préalablement à leur participation à la recherche, les personnes sollicitées doivent exprimer leur consentement libre et éclairé. L’information doit être faite de façon intelligible et porter sur les objectifs et la procédure de la recherche et sur tous les aspects susceptibles d’influencer leur consentement.
 Article 48 : Si, pour des motifs de validité scientifique et de stricte nécessité méthodologique, la personne ne peut être entièrement informée des objectifs de la recherche, il est admis que son information préalable soit incomplète ou comporte des éléments volontairement erronés. Cette exception à la règle du consentement éclairé doit être strictement réservée aux situations dans lesquelles une information complète risquerait de fausser les résultats et de ce fait de remettre en cause la recherche. Les informations cachées ou erronées ne doivent jamais porter sur des aspects qui seraient susceptibles d’influencer l’acceptation à participer. Au terme de la recherche, une information complète devra être fournie à la personne qui pourra alors décider de se retirer de la recherche et exiger que les données la concernant soient détruites.
 Article 49 : Lorsque les personnes ne sont pas en mesure d’exprimer un consentement libre et éclairé (mineurs, majeurs protégés ou personnes vulnérables), le chercheur doit obtenir l’autorisation écrite d’une personne légalement autorisée à la donner. Y compris dans ces situations, le chercheur doit consulter la personne qui se prête à la recherche et rechercher son adhésion en lui fournissant des explications appropriées de manière à recueillir son assentiment dans des conditions optimales.
 Article 50 : Avant toute participation, le chercheur s'engage vis-à-vis du sujet à assurer la confidentialité des données recueillies. Celles-ci sont strictement en rapport avec l'objectif poursuivi. Toutefois, le chercheur peut être amené à livrer à un professionnel compétent toute information qu’il jugerait utile à la protection de la personne concernée.
 Article 51 : Le sujet participant à une recherche a le droit d'être informé des résultats de cette recherche. Cette information lui est proposée par le chercheur.
 Article 52 : Le chercheur a le devoir d’informer le public des connaissances acquises sans omettre de rester prudent dans ses conclusions. Il veille à ce que ses comptes rendus ne soient pas travestis ou utilisés dans des développements contraires aux principes éthiques.
 Article 53 : Le chercheur veille à analyser les effets de ses interventions sur les personnes qui s’y sont prêtées. Il s’enquiert de la façon dont la recherche a été vécue. Il s’efforce de remédier aux inconvénients ou aux effets éventuellement néfastes qu’aurait pu entraîner sa recherche.
 Article 54 : Lorsque des chercheurs et/ou des étudiants engagés dans une formation qui a cet objectif participent à une recherche, les bases de leur collaboration doivent être préalablement explicitées ainsi que les modalités de leur participation aux éventuelles publications à hauteur de leur contribution au travail collectif.
 Article 55 : Lorsqu’il agit en tant qu'expert (rapports pour publication scientifique, autorisation à soutenir thèse ou mémoire, évaluation à la demande d’organisme de recherche…) le chercheur est tenu de garder secrets les projets et les idées dont il a pris connaissance dans l’exercice de sa fonction d’expertise. Il ne peut en aucun cas en tirer profit pour lui-même.
 
 
 
Les associations signataires renoncent à tous droits de propriété et autorisent la reproduction du Code sous réserve que soient mentionnés leurs noms et la date du présent document : 22 mars 1996 et actualisé en février 2012).

Focus sur la psycho-périnatalité

C’est une discipline en plein essor qui concerne la période entourant la naissance. Cette  période périnatale s’étend du projet de conception à la fin de la deuxième année de vie de l’enfant en passant par le processus de la naissance ainsi que par celui de l’adoption.


Les consultations en psycho-périnatalité s’adressent ainsi aux parents en devenir, aux jeunes parents ainsi qu’à ceux qui éprouvent des difficultés à procréer.


Les motifs de consultation sont les suivants :

  Accompagnement psychologique d’une grossesse dite « normale »

  Troubles de l’humeur pendant et/ou après la grossesse

  Baby blues

  Accompagnement psychologique de la « grossesse à risque »

  Deuil périnatal

  Accompagnement psychologique des nouveaux parents

  Difficultés de procréation

CONTACTEZ-MOI

Aude Garrel
Psychologue clinicienne
dans le Val d'Oise

Par téléphone : 06.63.94.14.41 

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